Exprimez vous le projet Transports en commun de la Métropole

Serpent de mer du territoire toulonnais depuis près’un demi-siècle, le projet d’un transport en commun en site propre semble enfin prêt à émerger. La Métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM) relance son ambition de doter l’agglomération d’un bus à haut niveau de service (BHNS) – surnommé "superbus". Un chantier d’envergure dont la concrétisation repose désormais sur une enquête publique décisive.

Un projet structurant pour la mobilité

Le projet, qui vise la mise en place d’un superbus circulant sur 28 km de voies dédiées (à 70 % au moins), reliera La Seyne-sur-Mer et Ollioules à La Garde, en traversant Toulon et La Valette-du-Var. L’objectif : fluidifier les déplacements sur l’aire toulonnaise avec un moyen de transport rapide, fiable et moins polluant.

Les travaux pourraient débuter fin 2026, pour une mise en service du premier tronçon à l’horizon 2028, avec un coût estimé à plus de 400 millions d’euros.

Un mois pour s'exprimer 

L’enquête publique sur le futur bus à haut niveau de service (BHNS) dans la métropole Toulon Provence Méditerranée aura lieu du 26 mai au 25 juin 2025. 

Ce projet prévoit un tracé de 28 km, 58 stations et desservira notamment La Seyne-sur-Mer, Ollioules, Toulon, La Valette-du-Var et La Garde.
La première ligne, entre Ollioules, Toulon et La Garde, est attendue pour 2028, et les travaux pourraient démarrer avant fin 2025, à condition que la déclaration d’utilité publique soit obtenue à temps pour garantir les 40 millions d’euros de subvention de l’État.

Le dossier est consultable pendant toute la durée de l’enquête en Maries et Métropole.
Les observations et propositions du public sur le projet pourront être formulées et des renseignements demandés tout au long de l’enquête. À l’issue de cette phase, le préfet statuera sur l’utilité publique de l’opération, permettant ainsi le démarrage de la première phase des travaux, prévu avant le 31 décembre 2025. 

Habitants, c’est le moment de vous exprimer ! Vous pouvez consulter le dossier et laisser vos observations en ligne ici :

Un dossier complet est consultable sur le site de la Métropole 


Une longue histoire marquée par des rebondissements

Voici les grandes étapes de ce dossier emblématique :

1976 : la DDE envisage une ligne de tramway entre La Seyne et La Garde.

1982 : première ébauche d’un TCSP par le Sitcat (Syndicat intercommunal).

1998 : le rail est choisi à l’unanimité ; un tramway est annoncé « au pied du Faron ».

2000 : DUP signée pour un tramway entre Le Pradet et Saint-Mandrier.

2001 : le Conseil d’État annule l’appel d’offres suite à un recours d’Alstom.

2004 : nouvelle enquête publique pour modifier la DUP.

2005 : la DUP modificative est validée, valable jusqu’en décembre 2010.

2006 : Hubert Falco abandonne le tram au profit de rames sur pneus.

2011 : TPM adopte le principe du bus à haut niveau de service.

2012 : le tribunal annule les décisions de TPM : une nouvelle DUP est nécessaire.

2018 : enquête publique annulée par l’État pour non-conformité environnementale.

2022 : le tracé est revu avec une bifurcation à Bon Rencontre (vers Ollioules et La Seyne).

Mise à jour – 5 juin 2025

Alors que l’enquête publique sur le projet de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) est en cours jusqu’au 25 juin, de nouveaux éléments concrets ont été publiés sur ce futur "superbus" qui traversera la métropole toulonnaise. 
Le premier tronçon, reliant le technopôle de la mer à Toulon (Bir Hakeim), est prévu pour fin 2028, avec un parcours de 7 km et une vingtaine de minutes de trajet. 
À terme, trois lignes commerciales seront créées, avec des bus toutes les 7 à 8 minutes entre La Seyne, Toulon, La Garde et Ollioules. Si l'ambition écologique est affirmée – véhicules électriques bi-articulés de 24 mètres, semblables à ceux de Nantes – le projet soulève néanmoins des critiques : certaines sections, notamment à Saint-Jean-du-Var, ne bénéficieront pas de site propre, ralentissant le trafic. De plus, la mise en service partielle du premier tronçon devrait, dans un premier temps, faire baisser la fréquentation, la ligne actuelle étant tronquée. 

Le gain attendu en nombre de passagers n’interviendra qu’en 2038, lors de l’achèvement de l’ensemble du réseau. Ces éléments confirment l’importance de s’informer et de s’exprimer sur ce projet structurant pour notre territoire. Source 





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